Article paru dans les DNA du mercredi 17 décembre 2020, page 42.
La Corée à l’honneur au collège international Vauban
La culture coréenne s’est invitée le temps d’une journée au collège Vauban, un moment d’évasion pour les élèves de sixième qui en ont bien profité.
Cette semaine était placée sous le signe de la culture coréenne au collège international Vauban, pour le plus grand plaisir des élèves de sixième. Art plastique, musique, initiation à la langue : les collégiens se sont envolés en Corée du Sud le temps d’une journée.
Cinq ateliers étaient proposés aux enfants, de quoi ravir Anas, élève de sixième, à qui ces ateliers ont « donné l’envie d’en apprendre plus sur le coréen ». C’est pour que « les cultures profitent les unes aux autres » que Rachelle Marx, Principale du collège, a organisé cette journée particulière au collège, et cet événement s’inscrit dans une volonté plus générale de faire entrer les langues et la culture internationales dans son établissement.
Un collège ouvert sur le monde
Cela fait quelques années maintenant que le collège International Vauban a pris le chemin de l’ouverture à l’international. L’établissement propose plusieurs sections internationales, notamment une section coréenne, qui n’existe en France que dans un autre établissement parisien : une exclusivité donc pour le collège strasbourgeois. En plus de ces sections, principalement ouvertes aux enfants de familles étrangères, le collège propose un atelier coréen qui accueille une soixantaine d’élèves. Les collégiens bénéficient ainsi d’une initiation à la langue et à la culture coréennes à raison d’une heure hebdomadaire, et ce pendant les quatre années de collège. Soutenu par l’Ambassade de Corée à Paris, cet atelier est assuré par un enseignant coréen, et permet aux élèves une « ouverture à la culture et à la mixité » pour Rachelle Marx. Elle a par ailleurs tenu à maintenir les différents ateliers et projets prévus dans son collège malgré la crise sanitaire, car le collège doit rester « une bulle de culture » et ne doit pas être un lieu de pression ou de stress pour les élèves. Naturellement tous les protocoles sont respectés, et les collégiens semblent ravis de bénéficier d’activités culturelles.
Alexis TAUBE-LE GUERN